L’équipe

Yaël

 » J’étais aussi aveugle que n’importe qui, à considérer que tout ce qui nous entoure n’était qu’un décor. Il a fallu que je m’apprenne à voir la richesse autour de nous, pour un jour transformer la moindre prairie ou plante en pot en quelque chose d’extraordinaire. Et je me suis dit qu’on avait manqué quelque chose. »

Baptiste Morizot

Le chemin vers une culture du vivant est depuis longtemps en moi : quelques graines avaient déjà été semées dans mon enfance mais n’avaient pas complètement germées. L’écologie « de l’attention et de la protection  » a toujours été présente mais j’ai découvert en ouvrant les pages de « Manière d’être vivants » de Baptiste Morizot, et ensuite de plein d’autres passeurs/res, un monde encore plus grand. Celui de la Culture du vivant, des Égards ajustés, de la Diplomatie des vivants. Le regard et tous les autres sens se réveillaient. Débutait alors un « mouvement de déplacement du monde sur son axe ». J’y ai découvert, en profane affamée, des théories et sources d’inspiration qui m’ébranlent et me nourrissent comme je ne l’avais jamais été auparavant. Ce moment lumineux où l’on comprend, par sa propre expérience, des mots écrits. 

« Ce n’est pas pour sortir de l’ignorance qu’il convient d’apprendre à connaître les autres vivants, c’est pour « Habiter autrement le monde » ». E. Zhong Mengual. 

C’est en nous appuyant sur cette richesse de pensée et d’expériences de vie, que nous mettons en place et accompagnons des projets et démarches de recherches actions sur les manières de retisser les liens avec les autres vivants. Repeupler les espaces fictifs et réels. La joie du pistage se réveille : elle est en nous depuis plus de 2 millions d’années d’enquête de l’humain sur les autres vivants. Elle nous amène sur des chemins à la fois esthétique, éthique et politique.